Le Champa après Minh Mệnh

La cour de Huế, afin d'éviter de nouveaux soulèvements, scinde les villages des survivants en hameaux qui sont éparpillés au milieu de villages viêtnamiens, entraînant sur le terrain une redistribution ethnique et une destruction des structures culturelles et socio-culturelles des Cham.


L'arrivée des explorateurs

L'arrivée de la France en Indochine entraîne la "découverte" du Champa. Les découvertes des monuments cham, dans différents endroits de l'An Nam, vont attirer les plus grands archéologues et historiens (Henri Parmentier, Louis Finot, Georges Cœdès...).

Sur les bases de ce Champa onirique dont l'histoire est recréée et fabulée, certains vont s'attarder plus particulièrement sur les " débrits " du peuple cham du Panduranga (Étienne Aymonier, Antoine Cabaton, Eugène-Marie Durand...).

Henri Parmentier et Charles Carpeaux à Đồng Dương en 1902 et Étienne Aymonier

  

Les Cham sous l'ère colonial

Afin de protéger les Cham des Việt, la France conserve la partition territoriale entre villages cam et villages việt. Les études cham sont mises en avant, le musée de Đà Nẵng est fondé et les monuments cham sont protégés.

Étienne Aymonier a même le projet de recréer une confédération cham de cinq principautés entre la Cochinchine et le Cap Varella.

Pendant un temps, les Français vont s'appuyer sur les Cham-Malais pour s'implanter au Cambodge, mais les nouvelles formes d'éducation et de recrutement mises en place les écartent de l'armée et de l'administration.

Jeune fille cham et fête cham